Le Château de l’Islette est un havre de paix pour le visiteur, particulièrement grâce à son parc où coule l’Indre et où l’on profite de l’ombre d’arbres centenaires. Les transats disséminés autour du château invitent à la rêverie et à l’abandon.
Le nom du domaine -l’Islette- témoigne de l’importance de l’eau : en effet, le château est isolé du reste du monde par l’Indre et ses canaux, le parc abrite d’ailleurs toujours un moulin qui servait à répartir l’eau entre le cours principal et ses canaux.
Le château, achevé en 1530, aurait été construit par les ouvriers du Château d’Azay-le-Rideau tout proche, on dit d’ailleurs souvent que l’Islette en est le petit frère.
La ressemblance n’est pourtant plus aussi frappante qu’à l’époque, d’importants travaux ayant été effectués au XIXème siècle.
Vendu sous le premier empire, le bâtiment a connu de lourdes modifications : les douves ont été remblayées, les tours rognées et les lucarnes tronquées, donnant au Château de l’Islette l’aspect qu’on lui connait aujourd’hui.
Mais ce nouveau visage n’était pas pour déplaire au couple de sculpteurs le plus célèbre de l’histoire de France : Camille Claudel et Auguste Robin. En plus d’y installer leurs ateliers, ils y vivront une passion encore célèbre aujourd’hui.
Ils y ont d’ailleurs réalisé des œuvres majeures telles que le fameux Balzac pour Robin et le chef d’œuvre « La petite Châtelaine » pour Camille Claudel, qui se serait inspirée de la petite fille du propriétaire d’alors.
Aujourd’hui, le Château de l’Islette a un statut à part dans le Val de Loire car il est en réalité habité par ses propriétaires.
Quand viennent les beaux jours, monsieur et madame Michaud ainsi que leurs enfants déménagent dans une grange voisine afin de laisser le champ libre aux visiteurs mais vous verrez çà et là des témoignages de leur vie au château.